Quelle politique en matière de peines alternatives à la détention ?

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Le président Emmanuel Macron présentait en mars dernier son « Plan prison » pour la France, pays de culture carcérale où la peine doit être plus retributive que réhabilitative! Des centres de détentions surpeuplés, plus de 70 000 détenus dans les prisons pour moins de 60 000 places, des projets de constructions de nouvelles prisons, l’embauche de personnel pénitentiaire supplémentaire mais qu’en est il réellement du projet de développer les peines alternatives et de les utilisées! Il est prouvé que la prison n’est pas un lieu de réinsertion ni une solution pour empêcher la récidive. Alors comment redonner du sens à la peine en gardant pour objectif la réinsertion dans la société tout en donnant satisfaction aux victimes ? On en parle au micro de Sophie Nouaille avec :

Dominique Raimbourg : avocat pénaliste, ancien député et ancien Président de la Commission des Lois
Jeanne Chabbal : membre de la Mission de recherche droit et justice, Docteure en science politique, responsable du suivi scientifique des recherches
Patrick Madigou : ancien directeur du SPIP de Paris ( Service pénitentiaire d’insertion et de probation de l’administration pénitentiaire) et ancien Président du CEP (Confédération européenne de probation). La CEP vise à promouvoir l’insertion sociale des délinquants à l’aide de mesures et sanctions alternatives telles que la probation, le travail au profit de la communauté, la médiation et la conciliation. L’organisation s’est engagée à la fois à renforcer le profil et la visibilité de la probation et à accentuer le professionnalisme tant à l’échelle nationale qu’européenne.